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Cyberespace

Hypothèse:

L’homme animal social au XXIeme siècle. Critique d’une société virtuelle.

L’homme moderne vit entouré. Il interagit avec son entourage et il ne peut pas vivre sans la société. Au XXIème siècle cette société évolue vers le numérique, et les interactions deviennent virtuelles. Grace à des petites machines devenant des plus en plus complexes, nous pouvons communiquer a distance, l’information se déplace à la vitesse de la lumière. Il s’agit d’avancements colossaux de la technologie et de l’humanité. On se demande donc qu’en est-il de l’humanisme ?

Les réseaux sociaux, Facebook, twitter, Instagram, Periscope, Google+, sont les moyens d’une société moderne d’avoir des interactions sociales rapides, de communiquer, mais cela va encore plus loin - de s’informer a l’instant, et de plaire. L’algorithme du « Like » sur Facebook bouleverse notre société.

Cette petite dose de dopamine crée des narcisses en quête de plaire, en quête de se prouver, de se montrer. On fixe le téléphone devant une nouvelle photo postée, en attendant les « j’aimes » en attendant de plaire – souvent cette photo d’apparence spontanée, existe en 100 exemplaires sur le smartphone, en quête de la perfection, photoshopée et avec une dizaine d’effets proposées par des applications. On est devant une image maitrisée, un faux miroir lequel on contrôle au plus fin détail. D’une photo de vacances a une soirée cocktail, le - narcisses
est socialement acceptable sur les réseaux sociaux. De plus la création d’une foule virtuelle tend a augmenter la confiance en soi. Cette foule va conditionner notre vie, on ne poste pas ce qu’on aime faire ou ce qu’on fait réellement mais on poste ce que les autres vont « liker » pour gagner cette course aux likes.

On se crée souvent des fausses réalités pour plaire. Ces procèdes sont malsains pour l’individu mais aussi pour toute la société. Les réseaux sociaux comme on a dit précédemment peuvent aussi servir pour nous informer. Aujourd’hui de moins en moins de gens lisent les journaux ou regardent les émissions informatives, l’information vient directement sur Facebook, twitter etc. C’est un pouvoir immense qu’on donne a ces réseaux - ils peuvent façonner la manière dont on pense, c’est ce qu’on appelait autrefois propagande. La propagande moderne se fait par le filtrage des informations sur les réseaux sociaux. Nous n’avons plus la liberté du début d’internet, pour nous balader, nous informer,- flâner
. Aujourd’hui on retrouve sur le mur des vidéos courtes et remplies d’éléments que les génies de marketing utilisent pour transformer des spectateurs a des moutons. L’information est rapide et non approfondie .

Le manque d’attention chez les plus jeunes dérive de ces vagues d’informations courtes qui nous envahissent sur Facebook. Nous pouvons dire que Facebook ne facilite pas les relations sociales, mais les rend superficielles et rapides. On ne passe plus autant de temps que quand on écrivait des lettres, on répond par des phrases simples et sans contenu ni émotions. La société moderne devient de plus en plus matérialiste, une satisfaction par un échange de kilooctets entre deux personnes, une recherche continue de autopromotion, de reconnaissance. Le mot d’ordre de facebook est “Connecting people” donc creer les lien entre humains, mais en realite il est responsable d’un changement majeur des rapports sociaux entre individus.

Johana PILIKA